Phytoremédiation : restauration des sols pollués par les végétaux (Phytoremédiation)

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Les activités humaines sont largement responsables des pollutions des sols et des eaux et plus généralement des atteintes globales à l’environnement. Chacun d’entre nous a déjà été confronté à des situations de très fortes pollutions ou agressions de la nature, telles que les impacts des biocides (herbicides, insecticides, fongicides…), des hydrocarbures ou des métaux et éléments inorganiques toxiques (Cu, Ni, Cd, Pb, Cr, Hg, Sn, As, Tl…). Heureusement, sur le long terme la nature est capable d’une certaine résilience en s’adaptant à certains types de pollutions, notamment grâce à l’activité des microorganismes et des végétaux. Cette capacité de la nature a depuis longtemps inspiré les hommes, notamment pour le traitement de leur eau potable (> 3000ans). Aujourd’hui, la nature inspire de nouvelles approches de remédiations intégrées de ces milieux pollués, notamment des approches bio-inspirées. Elles s’inscrivent dans le cadre d’une écologie globale, qui mobilise différents champs disciplinaires de l’écologie scientifique (végétale, microbienne, moléculaire, évolutive, fonctionnelle, chimique…), de la biologie, de la toxicologie, de la physicochimie et de la chimie du vivant. Parmi elles, la phytoremédiation (ensemble de technologies utilisant les plantes pour extraire, dégrader ou immobiliser des composés ou éléments polluants) est une des approches les plus prometteuses, même si elle est plutôt destinée à la résolution de problèmes environnementaux générés par les éléments traces métalliques, ou ETM

Auteur : Claude Grison


Encyclopédie de l’environnement
Le 04 Novembre 2022

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